Refusant la demande d'armistice formulée par le gouvernement français du maréchal Pétain, le Général de Gaulle lance depuis Londres son célèbre appel du 18 juin 1940 (qui n'a pas été enregistré). Par cette allocution, il appelle les Français à refuser la capitulation, et à le rejoindre à Londres afin de poursuivre le combat. Quelques jours après, il est reconnu par le gouvernement britannique, toujours en guerre contre l'Allemagne, comme le chef des Français Libres
Le général de Gaulle installe le 24 juillet 1940 son Quartier Général au 4 Carlton Gardens, SW1 à Londres.
C'est à cette même adresse au 4 Carlton Gardens que siège le Comité National Français créé le 24 septembre 1941 par une ordonnance de la France Libre. Cette instance est l'organe exécutif de la France Libre, devenue le 13 juillet 1942 la France Combattante. Elle est remplacée le 3 juin 1943 par le Comité Français de la Libération Nationale à Alger.
Le réseau de représentations diplomatiques françaises étant à la main du régime de Vichy, le CNF développe son propre réseau de délégués.
Suite au débarquement allié en Afrique du Nord (8 novembre 1942), puis au bras de fer de Gaulle-Giraud, l'Afrique du Nord rallie la France Combattante. Le CFLN est créé en fusionnant le Commandement en chef français civil et militaire du général Giraud (pro Vichy) et le Comité National Français de de Gaulle.
Dans un premier temps, le CFLN est doté d'un bureau de poste annexe nommé Alger-F.
Par un arrêté du 28 février 1944, le bureau Alger-F prend le nom d'Alger-Comité de la Libération
Le CFLN installé à Alger avait une représentation permanente à Londres. Cette représentation disposait de ses propres cachets.
Le 3 juin 1944, le Comité Français de la Libération Nationale devient le Gouvernement Provisoire de la République Française.
Du 3 juin 1944 à fin août 1944, le GPRF siège à Alger. Il est doté à partir du 23 août 1944 d'un cachet gouvernement provisoire Alger qui est utilisé jusqu'en octobre 1944, ce qui explique sa relative rareté.
Le 31 août 1944, après la Libération de Paris, le GPRF reprend possession des ministères parisiens jusqu'à la promulgation de la Constitution de la 4e République le 27 octobre 1946