Les BCM sont au nombre de cinq (*):
Le BCM 1 a utilisé deux types de cachets. De plus le service des colis utilisait un cachet B.C.M.1 paquets. |
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De plus le service des colis utilisait un cachet colis postaux B.C.M. N°2. |
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(Deux types de cachets, le cachet à double cercles ayant lui-même deux variantes : avec un tiret ou avec un point entre BCM et A). |
Les Bureaux Centraux Militaires sont de véritables usines à trier le courrier. Un reportage paru dans Le Petit Parisien du 19 novembre 1939 décrit l'activité d'un BCM qui n'est pas localisé mais qui est de toute évidence celui de Melun. Celui-ci emploie 900 personnes (dont 150 à 200 postiers détachés par l'administration postale) et traite quotidiennement 4 millions de lettres, 120 000 colis et 50 000 imprimés.
Ce type de reportage servait à tenter d'expliquer l'ampleur du travail de la poste aux armées afin de justifier à l'opinion publique exaspérée les délais d'acheminement du courrier à destination ou en provenance des soldats durant les premiers mois de guerre (jusqu'à plus de trois semaines). La raison était essentiellement que la mobilisation générale avait privé les services postaux de personnel qualifié et désorganisé leur fonctionnement.
Les autres services
D'autres services étaient dotés de cachets :
Le service des journaux
Les bureaux terminaux civils
Les service des rebuts militaires
Ce service était en charge de traiter les correpondances adressées à des militaires et dont le destinataire était introuvable.
Les service des chèques postaux militaires
La trésorerie aux armées
Depuis la réforme de 1921, les services de trésorerie aux armées étaient séparés des services de poste aux armées et étaient dotés de cachets dont le libellé était bureau payeur aux armées :