Les camps d'internement de la zone sud (administrés par le régime de Vichy), pour la plupart déjà dissous et vidés de leurs occupants car ceux-ci ont été déportés, et de la zone nord (sous amdinistration allemande ou mixte) sont libérés au fur et à mesure de l'avancée des troupes alliées.
Une exception notable toutefois : les camps de nomades instaurés sous le régime de Vichy sont maintenus à la Libération. Ainsi le camp de Nomade de Montreuil-Bellay, créé fin 1945, est vidé de ses occupants nomades le 16 janvier 1945 mais ceux-ci sont transférés vers d'autres camps tels que le camp des Alliers ou le camp de Jargeau (tous deux à Angoulême). Les derniers internés nomades ne sont libérés qu'à la fin du mois de mai 1946.
source : L'internement des tsiganes : un premier pas vers leur socialisation ?, Marie-Christine Hubert, dans Revue d’Histoire de la Shoah 2000/1 (N° 168)
Les camps d'internement sont réutilisés par les autorités françaises dans le cadre de l'épuration judiciaire : les personnes accusées de collaboration y sont internées en attendant leur procès.
Ainsi le camp de Noé près de Toulouse, encore en fonctionnement en août 1944 à la Libération, devient un camps d'internements pour collaborateurs.