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Le camp du Vernet est constitué de baraquements construits à proximité de la ville du Vernet dans l'Ariège en février 1939. Il compte 13 000 réfugiés en mai 1939, pour l’essentiel des combattant républicains espagnols et des Brigades Internationales de la colonne Durruti.
Il est divisé en quatre quartiers : A pour les détenus de droit commun, B pour les détenus politiques, C pour les suspects et T pour les détenus en transit.
En septembre 1939, le camp est quasiment vidé de ses occupants, et seuls 385 travailleurs y demeurent afin de l’entretenir et en vue de son réaménagement. Les internés ont soit été rapatriés en Espagne, soit transférés vers le camp de Septfonds (Tarn-et-Garonne).
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A partir d’octobre 1939, le camp du Vernet devient un camp répressif où sont internés les « indésirables » et politiques considérés comme dangereux, notamment les communistes considérés comme alliés des nazis du fait du pacte germano-soviétique. L’écrivain Arthur Koestler, membre des brigades internationales, y est interné d’octobre 1939 à janvier 1940.
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Sous le régime de Vichy, le camp du Vernet reste un camp répressif. En 1942, lors des grandes rafles antisémites, des juifs y sont internés avant d’être déportés. Les derniers internés présents au camp en juin 1944 sont déportés au camp de Dachau.